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mère de Trajan, la chevelure ainsi montée est faite en quantité de petites mèches frisées.

vatican.

Chevaux marins portant des femmes sur leur dos. — Malgré la ressouvenance du sabot, comme forme générale, le bout des pieds est palmé ; à l’angle interne des épaules, nageoires ; la crinière aussi, divisée en larges mèches plates séparées, ressemble à des crêtes de dos de poisson.

Lucille, buste. — Chevelure pareille à celle de la Cléopâtre du Musée de Naples, yeux sortis de tête, très ronds, très grands ; les narines sont ouvertes et remontent, nez fin et large du bas ; la bouche, petite, est avancée et fait la moue.

Buste d’un inconnu et de Salluste (non l’historien). — Ce dernier, drapé dans une draperie d’albâtre oriental. Ouvrages médiocres. À considérer le travail de la barbe qui est installée en lignes droites, figurant une barbe plate et peignée et non pas frisée, comme d’habitude.

Bustes : les deux premiers inconnus, le troisième de Philippe. — Drapés du cinctus gabinus, ou du laticlave ? Une épaisse bande de draperie, et partant toujours de l’épaule gauche, leur passe carrément sur le bras, sur la poitrine, et va se remplier en dessous à peu près au niveau du sein droit. Cette bande me paraît faite de plusieurs duplicata collés l’un sur l’autre. Dans un des bustes il y a, figurés dans l’épaisseur du marbre de cette bande transversale, quatre plis. Comment cela pouvait-il avoir lieu ? et d’où venait cette draperie ?