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y a un demi siècle, le savoska ou paysan russe. Jusqu’ici, malgré l’adoucissement du régime féodal établi dans le pays aux steppes désertes et stériles, le sort de ces misérables n’a guère changé.

Strabon dit que les Celtes conservaient leur urine et la laissaient se corrompre dans des réservoirs spéciaux, puis s’en servaient après pour se laver le corps et se nettoyer les dents[1] !

En lisant dans le Lévitique (ch. XV) la sévérité de la peine établie contre ceux qui n’auraient pas obtempéré aux prescriptions d’hygiène que le Seigneur daigna imposer à son peuple de prédilection, on peut se faire une juste idée de la saleté qui dut prédominer dans les coutumes des anciens Hébreux. Aussi doit-on peu s’étonner que la piscine probatique ait vu s’opérer tant de miracles !

Je n’en finirais pas, s’il fallait fouiller toutes les sources d’érudition, afin d’étaler au grand jour les preuves des habitudes de malpropreté invétérées dans diverses nations de race blanche. Elles n’abandonnent que lentement ces coutumes. Encore est-ce l’effet d’un effort inspiré par les idées civilisatrices qui germent actuellement en leurs cerveaux.

La vérité point, de plus en plus, éclatante et belle. Partout ou nous pouvons porter nos regards, pour découvrir dans la race noire des défauts ou des vices qui ne se rencontrent jamais dans la race blanche, les faits viennent nous démontrer d’une façon indéniable que les fils de l’Ethiopien n’ont jamais rien pratiqué qui n’ait été pratiqué aussi par le superbe Caucasien, dans toutes les ramifications de sa grande lignée. Comment soutenir le contraire ? C’est en vain que ceux qui soutiennent la thèse de l’inégalité des races humaines s’ingénient à cacher les plus grandes

  1. Strabon, libr. III, p. 164.