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Fig. 32. — Lampe-bougeoir de voyage. Fig. 33. — Lanterne de voyage ouverte. Fig. 34. — Lanterne de voyage fermée. Fig. 35. — Lanterne de voyage grand modèle.


la montre fermée. La figure 35 est une lanterne de voyage de plus grand modèle, éclairée par une bougie. La figure 36 est encore une lanterne de voyage, mais de forme triangulaire, et éclairée, comme la précédente, par une bougie.

Fig. 36. — Lanterne de voyage triangulaire.

Sans recourir à un appareil coûteux, l’opérateur peut se contenter d’une lanterne ordinaire, dont on colore les verres au moyen d’un vernis de gomme-laque, teint en rouge avec la chrysoïdine, ou en collant sur les verres blancs de la lanterne du papier enduit de chrysoïdine.

On peut encore éclairer le laboratoire à l’aide d’une lampe alimentée par de l’alcool dans lequel on a dissous du chlorure de sodium ou de strontium, qui colorent la flamme en jaune ou en rouge. On peut aussi employer un bec de gaz de Bunsen, dans la flamme duquel on maintient constamment une petite quantité d’un sel de strontium.

M. Davanne conseille simplement d’entourer une bougie d’une sorte d’étui de papier coloré en jaune-orange, analogue à ceux qu’emploient les marchandes d’oranges. Pour obtenir ce papier, on dissout 1 gramme de chrysoïdine dans 100 centimètres cubes d’alcool, on filtre le liquide, et on l’étend sur un papier blanc mince, qu’on fait ensuite sécher, en le suspendant : il prend ainsi une couleur orangée.


CHAPITRE IV

les clichés pelliculaires.

Les glaces au gélatino-bromure ont des avantages d’un ordre supérieur, mais elles ont un inconvénient : elles ont l’inconvénient d’être des glaces, c’est-à-dire des objets fragiles, qui exposent l’opérateur au chagrin de perdre en un instant le fruit de plusieurs journées de travail. Dans les ateliers, de tels accidents ne sont pas rares.