![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/ff/T5-_d121_-_Fig._111._%E2%80%94_Machine_%C3%A0_fourreau_de_la_Meurthe-1.png/450px-T5-_d121_-_Fig._111._%E2%80%94_Machine_%C3%A0_fourreau_de_la_Meurthe-1.png)
opposé. Les tiges des pistons sont formées d’un cylindre creux en fonte, C, qui reçoit à l’intérieur une traverse sur laquelle s’articule la bielle D. Les boîtes à vapeur, E, sont placées suivant le mode ordinaire, et les tiroirs sont commandés par des coulisses de Stephenson, pourvues de leurs deux excentriques. Il n’existe pas de glissières ; des presse-étoupes seuls guident le mouvement.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3f/T5-_d121_-_Fig._112._%E2%80%94_Machine_%C3%A0_fourreau_de_la_Meurthe-2.png/450px-T5-_d121_-_Fig._112._%E2%80%94_Machine_%C3%A0_fourreau_de_la_Meurthe-2.png)
Ce mécanisme est simple, et la longueur de la bielle peut atteindre facilement six fois le rayon de la manivelle, ce qui est très satisfaisant.
Cependant le fourreau C constitue une surface refroidissante considérable ; les presse-étoupes sont difficilement étanches, et les cylindres atteignent un très grand diamètre. Pour ces raisons, la machine à fourreau ne s’est pas répandue en France. On lui a préféré la machine à bielle en retour, due à Mazeline, du Havre, et à Dupuy de Lôme.