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Fig. 431. — Récolte du corail au moyen du scaphandre.


l’industrie, livrerait sans peine, sur les marchés algériens, une marchandise abondante et mieux choisie. On trouverait là, en même temps, les moyens de ménager et d’accroître ces gisements coralliens de l’Algérie qui ne connaissent pas de rivaux, et qui devraient être une des richesses de notre colonie d’Afrique.

L’introduction des machines à plongeurs dans la pêche des éponges, était, pour ainsi dire, indiquée d’avance. On devait y trouver des avantages évidents : travail moins pénible et rendement plus considérable, joints à la possibilité de descendre dans la mer à toutes les époques. Les plongeurs revêtus du scaphandre, pénétrant à des profondeurs beaucoup plus considérables que les plongeurs à nu, devaient faire une récolte d’éponges bien supérieure en qualité et en quantité. En effet, la beauté et la finesse des éponges s’accroissent avec la profondeur jusqu’à 40 ou 50 mètres.

On ne sera donc pas surpris d’apprendre que les appareils plongeurs aient été adoptés