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s’est chargé de débris, ce clapet se referme par son poids ; des lames de plomb qui le recouvrent, l’aident à se refermer.

La cuiller CB est introduite dans le trou du puits, en fixant au filetage de la sonde, A, un éperon de fer, B, auquel elle est rivée par des boulons.

Les soupapes, une fois ramenées au niveau du sol, se vident par le haut. Il suffit de dévisser la partie filetée, A, et d’incliner le tube au-dessus du tonneau qui sert à recevoir les débris.

Il est extrêmement important que les clapets ferment hermétiquement après la prise des débris. Sans cela la terre rapportée du fond retomberait pendant l’ascension de la soupape, et l’on perdrait son temps en voyages stériles. Dans certains terrains maigres, cette circonstance se présente assez souvent, en dépit des morceaux de plomb dont on a chargé les clapets. C’est pour cela qu’on a imaginé une tige DC (fig. 356), qui se visse, d’une part, en bb, sur la fourche du tuyau, et de l’autre, vient peser sur les clapets A, A, après avoir passé dans une traverse de fer, E, qui la maintient solidement. Lorsque la cuiller est remplie, il suffit de faire descendre la tige CD pour fermer, sans retour possible, les clapets A, A.

Fig. 355. — Cuiller munie de la soupape à clapet. Fig. 356. — Cuiller munie d’une soupape à tige intérieure.

La soupape à boulet est représentée ici (fig. 357). Elle sert à l’épuisement des sables.

Le siége du boulet est en fonte ; évidé coniquement en dessous, il a reçu le nom de coquetier, à cause de sa forme. Le boulet KL, repose sur l’arête CD ; il peut s’élever jusqu’à la limite marquée par une bride, ou une traverse, K. À la base du tuyau et faisant corps avec le coquetier, est fixée une mèche de tarière, M, ou une langue américaine, très-courte.

La cuiller munie de la soupape à boulet se manœuvre de la façon suivante.

On imprime par le jeu du treuil, à la sonde (fig. 357) un mouvement alternatif d’ascension et de descente. Lorsqu’elle monte, les hommes la tournent lentement, en marchant au pas ; lorsqu’au contraire elle descend, ils lui communiquent une impulsion très-ra-