Nous finirons ce chapitre par quelques mots sur l’argenture au trempé, c’est-à-dire l’argenture sans l’emploi de la pile. On peut, en effet, argenter, comme on peut dorer, par simple immersion. Il existe, pour cela, deux procédés qui s’emploient, l’un à froid, l’autre à chaud. Ils donnent un léger vernis d’argent, qui ne s’applique qu’à quelques menus articles, comme boucles, boutons, agrafes, etc.
L’argenture par immersion à chaud se fait dans un bain de cyanure double de potassium et d’argent, peu différent, par sa composition, de celui qui sert à l’argenture voltaïque.
Le procédé d’argenture par immersion à froid, le plus commode et qui fournit une argenture inaltérable, a été découvert par M. Roseleur. Il consiste à faire usage de bisulfite de soude. Nous renvoyons au traité des Manipulations hydroplastiques[1], pour les détails de ce procédé, excellent sans doute, mais qui est encore peu en usage dans l’industrie électro-chimique.
CHAPITRE XII
- ↑ Pages 230-235.