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entre dans la composition de la pile sont ainsi placés en regard l’un de l’autre, séparés par la membrane.

Fig. 168. — Manchon de verre et vessie obturatrice de l’électrotype de Smée.

La figure 168 montre séparément le manchon de verre avec la vessie qui ferme inférieurement ce vase.

Cet appareil, dont la manœuvre était longue et difficile, est aujourd’hui abandonné. Nous le mentionnons ici, parce que nos lecteurs seront peut-être bien aises de le faire fonctionner comme objet de récréation scientifique, et pour faire par eux-mêmes des reproductions de médailles.

Mais pour se livrer, dans un laboratoire d’amateur, à la reproduction de médailles et d’objets quelconques de galvanoplastie, le meilleur moyen est de faire usage d’une pile séparée du bain, ou de ce qu’on appelle quelquefois appareil composé, pour indiquer que, dans cette disposition, le courant se produit en dehors de la liqueur à décomposer. L’électricité, produite par une pile séparée, est amenée, par un fil conducteur, à l’intérieur du bain de sulfate de cuivre. Le moule est attaché au pôle négatif de la pile.

Fig. 169. — Appareil composé servant aux reproductions galvanoplastiques.

La figure 169 représente cet appareil. A est un couple de la pile de Bunsen. Un seul couple suffit à l’effet que l’on veut produire. B est le vase dans lequel s’effectue le dépôt métallique. Le moule est attaché au pôle négatif de la pile.

On attache au pôle positif de la pile plongeant dans la liqueur, un anode, c’est-à-dire une lame de cuivre si l’on opère sur un bain de cuivre, une lame d’argent si l’on agit sur un sel d’argent. Le métal attaché au pôle positif se dissout au fur et à mesure que marche l’opération, en quantité à peu près égale à celle qui se trouve réduite par le courant.

Fig. 170. — Appareil composé employé dans l’industrie galvanoplastique.

Nous représentons (fig. 170) l’appareil