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Fig. 113. — Pose d’un câble télégraphique dans un fleuve d’Amérique (page 203).


de l’assemblage de sept de ces conducteurs.

À ce câble côtier, faisons-le remarquer, on a attaché quatre câbles de mer profonde ; ils sont placés à une lieue de distance les uns des autres. Leurs extrémités seulement viennent se rattacher au câble côtier. On pourra, quand cela sera nécessaire, placer les trois autres câbles, pour faire autant de lignes distinctes et séparées.

Fig. 114. — Câble anglo-hollandais (grandeur naturelle).

En 1853 on construisit en Angleterre, un câble pour le gouvernement danois. Il fut placé entre Nyborg et Korsoe (île Seeland) pour relier cette île à Copenhague. Ce câble devait être très-résistant, car il se trouve placé sur le passage d’un grand nombre de vaisseaux.

En octobre 1853, on posait au travers du Rhin, à Worms, 350 mètres d’un câble, dont la construction présentait ceci de particulier, que son armature se composait de dix-neuf fils de fer, de 7 millimètres. Pour protéger ce câble contre les galets et les ancres, on le recouvrit de tubes de fer, de 20 centimètres de longueur, composés de deux parties se joignant à vis. Ces tubes sont emboîtés l’un dans l’autre, et peuvent tourner l’un sur l’autre de manière à présenter une carapace continue, mais formée d’anneaux mobiles.

Ce câble est encore aujourd’hui en bon état.

D’autres lignes furent immergées à l’embouchure des rivières, en Angleterre, la Tay et le Forth ; nous les passerons sous silence.