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(fig. 89). Pour arrêter le fil à l’extrémité de la ligne, ou l’enroule une ou deux fois sur la gorge de la poulie, puis on tord son bout libre autour de la partie tendue.

Fig. 89. — Poulie d’arrêt.

Ces poulies d’arrêt sont quelquefois remplacées par les cloches d’arrêt. Une cloche de porcelaine (fig. 90) est soudée à l’extrémité d’un support de fer recourbé, qui se fixe au poteau au moyen de deux boulons de fer galvanisé. On courbe deux fois le fil autour du clocheton qui surmonte la cloche de porcelaine, et l’on enroule enfin l’extrémité de ce fil sur la partie tendue.

Fig. 90. — Cloche d’arrêt.

Les supports d’arrêt, soit en forme de poulie, soit en forme de cloche, sont fixés, disons-nous, contre le poteau au moyen de vis en fil de fer galvanisé. Les figures 91, 92 et 93 ont pour but de montrer comment sont attachés les supports contre les poteaux télégraphiques.

Fig. 91. — Poulie d’arrêt avec ses vis de fixage.


Fig. 92. — Cloche d’arrêt avec ses vis de fixage.


Fig. 93. — Cloche d’arrêt double avec ses vis de fixage.

Quand le fil de la ligne est arrivé à ces supports d’arrêt, on y attache un fil plus fin, généralement en cuivre recouvert de guttapercha, qu’on fait descendre jusqu’aux appareils et instruments télégraphiques placés à l’intérieur de la station.

Par diverses causes, la tension des fils peut venir à se relâcher ; il faut donc que l’on puisse empêcher ce relâchement. Les fils ne peuvent être convenablement tendus qu’au moyen d’appareils mécaniques établis de distance en distance. Ces tendeurs mécaniques sont placés contre l’un des poteaux, ordinai-