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Fig. 56. — Une des salles des instruments à la station centrale des télégraphes de Paris (page 131).


vous acquittez le prix. La dépêche est ensuite portée dans la pièce suivante, où se trouvent les appareils télégraphiques, et transmise immédiatement à sa destination.

Comme il était facile de le prévoir, l’usage de la télégraphie privée a pris, en France, une extension rapide. Les chiffres suivants représentent sa progression depuis son établissement en 1851. Dans les deux derniers mois de 1851, on transmit 9 014 dépêches privées. En 1852, ce nombre s’éleva à 48 105 ; sur ce dernier nombre, les dépêches envoyées de Paris étaient de 19 425. En 1856, le nombre total des dépêches expédiées fut de 360 000 ; en 1857, de 413 000 ; en 1858, de 463 000. Le produit des dépêches, qui n’était que de 1 500 000 francs, en 1853, s’est élevé à 3 333 000 francs en 1857, et à 3 516 000 francs en 1858.

Sans reproduire tous les chiffres progressifs de l’augmentation de ce service, depuis 1858 jusqu’à ce jour, nous dirons que dans les dix premiers mois de 1866, les dépêches expédiées tant à l’intérieur de la France qu’en pays étrangers, ont été au nombre de 2 367 991, et ont fourni à l’État une recette de plus de six millions (6 471 866).

À partir du 1er janvier 1862, le prix d’une