Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 2.djvu/112

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 42. — Le premier télégraphe électrique de Samuel Morse.


l’heure interrompu. Lorsque la dent avait passé, le levier se relevait, grâce au poids P, et ainsi de suite.

Les saillies des caractères, en passant sous ce levier, produisaient donc des établissements et des interruptions de courant correspondant à ces mêmes saillies.

La figure 43 donne un spécimen de ces types caractères, dont chacun répond à un chiffre depuis 1 jusqu’à 10.

La figure 44 donne un exemple des signaux que le crayon formait par le mécanisme qui vient d’être décrit.

Comme nous l’avons déjà dit, le défaut de cet appareil résidait dans le manipulateur. M. Morse le remplaça bientôt par un appareil beaucoup plus simple, et dans lequel le doigt appuyant sur un levier, et maintenant ou suspendant le contact pendant un temps calculé, produisait sur le récepteur les signaux de l’alphabet conventionnel.

C’est en 1835 que fut exécuté l’appareil que nous venons de décrire. Il fut soumis par l’inventeur, à plusieurs expériences publiques de 1835 à 1836.

En 1837, M. Morse, après avoir imaginé son second manipulateur, et modifié le récepteur de manière à présenter la forme que nous décrirons bientôt, en fit la démonstration et l’expérience devant les membres de l’Université de