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DEUXIÈME TABLEAU
La chambre à coucher d’Amélie.
Au premier plan à droite, lit de milieu très élégant.
À la tête du lit, côté public, petit meuble tenant lieu de
table de nuit. Au pied du lit, et adossé contre, un petit
canapé. Toujours à droite, en pan coupé, fenêtre. À gauche,
premier plan, porte d’entrée générale. Une chaise
entre le manteau d’Arlequin et la porte. Deuxième plan
en pan coupé, une cheminée surmontée d’une glace et de
sa garniture.
Au fond, au milieu, porte donnant sur le cabinet de toilette d’Amélie. Contre le panneau du mur, à droite de cette porte, un canapé. Contre le panneau, à gauche de la porte, meuble d’appui. Restant du mobilier ad libitum. Sur le pied du lit, une matinée à Amélie.
Scène PREMIÈRE
LE PRINCE, puis AMÉLIE et LE GÉNÉRAL.
Au lever du rideau, le prince, en caleçon, arpente la scène avec impatience. Ses vêtements sont étendus sur le canapé près de la fenêtre. Le lit, sans être défait, témoigne, par un certain désordre qu’on s’est couché dessus.
LE PRINCE, après avoir arpenté une ou deux fois la scène avec une impatience visible, s’arrêtant soudain.
Mais par Dieu, le père ! qu’est-ce qu’elle fait,