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Lucette.
Mais oui, attends, je vais l’appeler… (Allant à la porte de gauche et appelant.) Fernand, c’est Nini… Quoi ?… Oh ! bien ! c’est bon ! viens comme ça, on te connaît ! (Aux autres.) Le voici ! (Tout le monde se range en ligne de façon à former la haie à l’entrée de Bois-d’Enghien.)
(Bois-d’Enghien paraît, enveloppé dans un grand peignoir rayé, serré par une cordelière à la taille. Il tient à la main une brosse avec laquelle il achève de se coiffer. Il passe au-dessus de la table et gagne le centre entre Firmin et Lucette.)
Tous.
Ah ! hip ! hip ! hip ! hurrah !
Bois-d’Enghien, saluant.
Ah ! Mesdames… Messieurs…
(On redescend.)
(Tout ce qui suit doit être dit très rapidement, presque l’un sur l’autre, jusqu’à « Enfin il est revenu ! »)
Nini. (4)
Le revoilà donc, l’amant prodigue !
Bois-d’Enghien. (3)
Hein !… oui, je…
Marceline. (1)
Le vilain, qui voulait se faire désirer !
Bois-d’Enghien, protestant.
Oh ! pouvez-vous croire… ?
De Chenneviette. (5)
Oh ! bien, je suis bien content de vous revoir !
Bois-d’Enghien.
Vous êtes bien aimable !
Firmin. (2)
On peut dire que madame s’est fait des cheveux pendant l’absence de Monsieur.