Page:Feydeau - Les fiancés de Loches, 1888.djvu/97

Cette page n’a pas encore été corrigée

Plucheux.

Intermittentes !… dites assommantes ! Enfin je l'ai confiée à mon adjoint…

Gévaudan.

Votre adjoint !… (Bas à Alfred, à Laure, indiquant Plucheux.) Et nous qui le prenions pour un employé ! C'est M. le Maire !

Tous les trois, saluant Plucheux

M. le Maire !

Plucheux

Qu'est-ce qu'ils ont ?… Ah ! c'est vrai ! j'oublie toujours qu'ils ont un grain !…

Il écarte machinalement sa veste et laisse voir une ceinture de gymnastique tricolore.’'

Gévaudan, bas à Laure.

Tu as vu !… il est ceint !… il a son écharrpe. (À Plucheux.) Monsieur le maire… laissez-moi vous faire compliment. Elle est très bien, votre petite mairerie.

Il passe devant lui en saluant.’'

Alfred, s'avançant derrière son frère, toujours son rideau sur la tête.

Très bien !… un peu nue…

Plucheux.

Qu'est-ce que vous avez sur la tête, vous ?

Alfred.

Ne faites pas attention !… je me sèche !… c'est à cause de la sonnette.

Plucheux.

Eh dites donc !… c'est le rideau !… ne vous gênez pas. Est-ce c'est vous qui payerez ?

Il le lui retire.’'

Alfred, à part.

Est-il pingre !