Page:Feydeau - Les fiancés de Loches, 1888.djvu/95

Cette page n’a pas encore été corrigée

Laure.

C'est dit !… Allons-nous-en !

Ils remontent tous les trois jusqu'à la grille du fond.’'

Gévaudan, essayant d'ouvrir.

Ah ! sapristi ! (Se retournant face au public.) La mairie est fermée !

Alfred.

C'est probablement une erreur de l'employé ; mais où est-il ?

Gévaudan.

Je sais ! il doit être avec la dame Michette qui n'a cessé de s'évanouir dans la calèche.

Alfred.

Quelle calèche ! C'est un omnibus !

Gévaudan.

Calèche ! omnibus ! il n'y a pas d'orthographe pour les noms propres ! Tiens, sonne-le ! Tu as la sonnette sous la main.

Il lui indique le cordon de la douche, à droite.’'

Alfred.

Attends ! (Il tire le cordon, une douche lui tombe sur la tête.) Ah ! que c'est bête ! ils ont mis des sonnettes qui mouillent.

Gévaudan.

C'est probablement des sonnettes hydrothérapiques.

Alfred.

Je suis trempé ! Où m'essuyer ?

Laure, se tâtant.

Je n'ai rien ! (À Gévaudan.) Tu n'as pas une serviette sur toi ?

Gévaudan.

Une serviette ?

Laure.

Enfin, un drap ! quelque chose !