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coup de poing s’effondrer sur la chaise gauche de la table.) Député ! (Il lui enfonce d’un dernier coup de poing son chapeau jusqu’aux yeux, tandis que Coustouillu n’a cessé de crier « assez ! ») Vous m’en rendrez raison !

Il sort vivement par le fond.
Sophie, descendant à sa gauche.

Ah ! mon pauvre Coustouillu !

Coustouillu, à bout de forces.

Ah ! mes amis !… mes amis !… Qu’est-ce que c’est que cet énergumène ?

Sophie.

Calmez-vous ! Calmez-vous !

Coustouillu.

Ah ! c’est pis qu’à la Chambre !

Auguste, annonçant au fond.

Monsieur Planteloup !

Sophie (2), allant jusqu’au canapé.

Encore lui !

Massenay (1), inquiet.

Qu’est-ce qu’il vient faire ?

Planteloup (3), entrant en coup de vent.

Monsieur Massenay ! vous vous êtes moqué de moi… !

Tout le monde.

Hein ?

Planteloup, avec autorité et chaleur.

Votre voyage à Calais n’est qu’une balançoire !… Vous avez été bel et bien surpris cette