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Auguste.

Hein ?

Massenay, gêné à cause d’Auguste.

Moi ! moi j’ai… !

Hubertin, se laissant tomber contre Massenay qui le retenait du plat de la main, le bras tendu.

Évidemment, puisqu’on ne les a pas retrouvés dans la chambre.

Auguste, à Massenay.

Comment, alors les vêtements que monsieur avait, c’était… ?

Massenay, arc-bouté contre Hubertin pour l’empêcher de tomber sur lui. À Auguste.

Quoi ? quoi ? de quoi vous mêlez-vous ? Qu’est-ce que vous allez vous imaginer ? Puisqu’ils viennent d’Amiens mes vêtements.

Hubertin, parlant dans le nez de Massenay, ce qui le fait pivoter autour de ce dernier toujours arc-bouté contre lui.

Moi, tu sais, ce que j’en fais, c’est pas pour moi ! C’est Gaby qui m’a flanqué à la porte, en me disant : « Tu ne rentreras que quand tu auras retrouvé tes vêtements ! »

Massenay (1).

Oui, bon ! ça va bien ! Je vais vous en faire donner des vêtements ; mais à une condition : c’est que vous ficherez le camp après. (Signe d’acquiescement d’Hubertin.) C’est juré ?