Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/226

Cette page a été validée par deux contributeurs.

POCHE, redescendant vers les autres pour leur donner des explications.

C’est parce que j’avais ma livrée accrochée, n’est-ce pas…

LUCIENNE et TOURNEL, pour ne pas le contrarier.

Oui-oui !…

RAYMONDE, passant devant Tournel pour marcher sur Poche et autoritairement.

Allons ! en voilà assez !

POCHE, interloqué restant la bouche ouverte.

Ah ?

RAYMONDE, sur un ton saccadé et ferme.

Si tu es malade, dis-le ; on te soignera !… si au contraire, c’est une attitude que tu prends, je te déclare qu’elle est stupide.

POCHE, id.

Ah ?

RAYMONDE.

On t’a expliqué comment les choses se sont passées… On t’a prouvé par A plus B qu’il n’y avait jamais rien eu entre monsieur Tournel et moi ! Madame Homénidès est là pour te confirmer la vérité.

LUCIENNE.

Absolument !

RAYMONDE.

Eh ! bien, ça doit suffire !… Maintenant si tu persistes à croire… Eh ! bien, fais comme tu voudras… Après tout, M. Tournel est là pour te répondre.

Tout en parlant elle a saisi par sa manche Tournel qui