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Ni des amans les soupirs, la langueur ;
Sans regret je verrois leurs larmes.
L’amour n’est fait, hélas ! que pour les jeunes gens.
Douces réalités, transports, tendres mystères,
Sont les trésors de leur printemps.
Ah ! de cet âge heureux, de ce précieux temps
Je ne voudrois que les chimères.


RÉFLEXION

SUR LA MORT D’UN ENFANT.


L’heureux enfant qui du berceau
Descend doucement au tombeau
Est à mes yeux digne d’envie,
Vous qui l’aimez, louez son sort :
Il n’a connu ni les maux de la vie,
Ni les horreurs de l’inflexible mort.



FIN DU SECOND ET DERNIER VOLUME.