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LE TIBET

Pounakha est la capitale en hiver et Tassissoudon en été, est celui qui a la plus grande analogie avec le Tibet, par son nom, sa race, sa langue : c’est presque un appendice du Tibet. On y trouve le Tchamalhari qui s’élève à une hauteur de 7,297 mètres. C’est dans le Népal que se voit la plus grande sommité de l’Himâlaya, le Gaurisankara (8,840 mètres)[1] ; le Dhavalaguiri n’a que 8,176 mètres. La capitale du pays est Kathmandou (1,330 mètres). Plusieurs races sont en présence au Népal : la plus nombreuse parmi les indigènes est celle des Nevars qui ne sont pas des Tibétains, mais ont plus d’affinité avec eux que les Gorkhas de race hindoue, devenus maîtres du pays par conquête vers le milieu du xviiie siècle. C’est au Népal que se sont conservés, au moins en partie, les originaux indiens dont les livres religieux du Tibet ne sont que la traduction. Quant au Sikkim, la principale race de ce petit pays, appelée Leptcha, n’est pas tibétaine ; du moins, elle a une langue et une écriture à elle, le rong. L’influence du Tibet y est néanmoins très grande, et la ville de Dardjiling (2,184 mètres), située dans la portion du pays que les Anglais ont réunie à leur empire, porte un nom tibétain.

  1. Connu aussi sous le nom de mont Everest. C’est la plus haute cime du globe.