ABEUILLOUR, s. m. Apiculteur, éleveur d’abeilles. Même racine qu’abeuille. B. F.
ABEYER, v. n. Être essoufflé par une longue course. B. F.
- « I galope pre trouvay ma vache, y sé tout abeyé. »
ABIBAUBE, s. f. Poussière qui surnage sur un liquide. C. P.
- « Couvrez quiau lait, o l’y cheura daus abibaudes. »
ABILAME, s. f. Débilité causée par le manque de nourriture, défaillance. C. P.
ABILLER, v. a. Réparer. La Gente Poitevin’rie dit :
- « Et qué prequeu ettet réson
- « Que fisse abilli sa moison. »
ABLETTE, Ablaise, s. f. La salamandre.
- « Gl’est plus fret qu’ine ablette. (Proverbe du XVIe siècle.) »
ABOGLIE, s. f. Abeille. Du roman aboile, abeille. R. L. (Voy. Abeuille).
- « O sembliait à kielâé bornâé
- « La ou i boutâons naus aboglies. »
- (Chanson poitevine citée par La Revellière-Lepaux.)
ABOUIT, s. m. Amaigrissement, anémie. Tomber en abouit, se dit des enfants qui maigrissent. C. P.
ABOULDROUNAYE, loc. En boule.
- « Gl’est quem l’hérison, gle s’abouldroune pre dormi. »
ABOULER, v. a. Apporter. J.
- « T’a predu, aboule ten argeont. »
ABOUN’FEMM’ZIR (S’), v. p. Vieillir, devenir boune femme. C. P.
- « Ol est bé dur d’aboun’femm’zir, i sant pu bon à rin. »
ABOUNHOUMM’ZIR (S’), v. p. Vieillir, devenir bounhoume. C. P.
- « I sé abounhoumm’zi i ne peut pu travaillay. »
ABOUNIR (S’), v. pron. Se tenir dans une posture où le derrière touche presque au talon. C. P.
- « I ne sé jamé pus à men aise qu’abounie pre coudre mes hardes. »