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nous, ils ne nous prendraient le plus souvent en défaut qu’en bonne et savante compagnie.

Beaucoup d’auteurs ont étudié la question ; le champ est moissonné, et il n’y a pas grand chose pour le glaneur tardif. Nous ne pourrons donc que compulser des écrits, faire un choix des meilleures opinions, chercher la vérité au milieu de ces idées nombreuses et adverses, trop heureux si nous ne nous égarons pas outre mesure dans ce labyrinthe trompeur. Et s’il nous arrive d’oublier cette ligne de conduite, qu’on ait des égards pour notre plume inexpérimentée, qu’on se représente la difficulté de la science médicale, difficulté que n’ont pas surmontée même les médecins les plus illustres.

Essayer de démontrer l’importance de la révulsion serait., ce nous semble, disserter inutilement. Nos confrères le comprendront sans aucun doute, leur clinique de chaque jour parlant mieux que tous les arguments possibles.

C. F.