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CHOIX DES RÉVULSIFS


Nous ne voulons pas ici passer en revue tous les révulsifs, car nous ferions alors l’histoire de ces agents et non celle de la révulsion. Nous nous en tiendrons à dire dans quelle classe on doit prendre les antagonistes des maladies considérées elles-mêmes groupées d’après leur nature. C’est ici surtout que ressort l’utilité d’une bonne classification des agents dont nous étudions la manière d’agir. Malheureusement, comme nous l’avons dit, les auteurs n’ont fait que des groupements trop artificiels pour avoir aucune utilité pratique. Ces raisons nous ont déterminé à proposer nous-même une méthode que nous n’avons pas la prétention de croire meilleure que les autres, mais qui nous a paru plus commode pour le plan que nous nous étions tracé pour notre petit travail. Nous prions donc les hommes instruits qui écriront à l’avenir sur ce sujet de guider les débutants dans ce point difficile : les classifications sont des simplifications avantageuses et in dispensables à l’esprit, et, quant à la question, elle est digne, ce nous semble, d’être approfondie.

Les révulsifs doivent agir dans le sens dominant du symptôme de la maladie. — Ce principe est si évident que nous n’essaierons même pas de l’établir : il est élémentaire qu’on doit opposer une douleur, une congestion, une inflammation, un flux séreux, à une douleur, une congestion, une inflammation ; un flux séreux. En règle générale, par conséquent, une congestion cérébrale sera combattue par des