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« Le vomissement qui survient spontanément dans une longue diarrhée, la guérit. »

« Dans une ophtalmie, être pris de diarrhée est avantageux. »

« Il est fâcheux qu’un érysipèle répandu au dehors rentre en dedans, mais avantageux que du dedans il vienne au dehors. »

« Dans une angine, il est bon qu’il survienne un gonflement externe du cou. »

« Dans l’angine, quand il survient du gonflement et de la rougeur à la poitrine, c’est bon signe, car la maladie se porte au dehors. »

Nous ne poursuivrons pas davantage l’énumération de ces admirables sentences, que le père de la médecine écrivait, il y a plus de deux mille ans, et qui nous sont arrivées intactes, parce que, basées sur l’observation, elles sont invulnérables comme la vérité. Néanmoins, nous reviendrons peut-être à cette étude qui présente tant d’attraits et d’enseignements, et si, dans le cours de notre modeste travail, nous avons besoin d’une sanction certaine, nous demanderons à Hippocrate l’appui de son nom et de son génie.

Celse, qui vivait au siècle d’Auguste, ne semble pas avoir, beaucoup de foi dans les révulsifs, peut-être par parti pris contre les enseignements du médecin de Cos, vu que cela ne l’empêche pas de conseiller les ulcères faits au fer rouge, dans la coxalgie, les ventouses au voisinage de la gorge dans les angines. Enfin parlant de la péri pneumonie, il dit : « Il est utile d’appliquer sur la poitrine du