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III

le feu des roussi

Quinze ans s’étaient écoulés depuis ce jour de bonheur et d’union, quinze ans de paix, tels que Cyprien n’avait jamais osé les souhaiter lui-même à ses heures de rêveries les plus égoïstes. La petite famille s’était augmentée d’un gros garçon bien fait et bien portant, et, comme Cyprien s’était vite apprivoisé à l’idée du travail, une modeste aisance l’avait récompensé de son labeur assidu.