laisser entrevoir une fine chemise de batiste.
Une large ceinture en soie sert de trait d’union entre ce dernier vêtement et les inexpressibles.
Le tout a pour sommet un sombrero, immense chapeau en laine brune ou blanche de vigogne, orné d’une toquille et d’arabesques ou de fleurs or et argent ; pour base, des botas vacqueras, produits de cordonnerie, chamarrés de dessins décalqués par des formes en bois.
Voilà le costume du Mexicain à pied.
À cheval, il faut lui passer de longues guêtres en poils d’ours ou de jaguar, destinées à protéger ses calzonillas contre la pluie et la poussière. D’épouvantables éperons damasquinés sortent, en faisant un tapage d’enfer, de dessous ces fourrures ; et sur le côté gauche de la selle bat son fidèle machete, longue épée très-étroite, au fourreau de cuir, et portant le plus souvent, incrustée sur la lame, la