une corvée extraordinaire pour mettre en marche les scies rondes, et il lui disait en ce moment :
— Monsieur, je viens vous annoncer que je suis à la veille d’une.
— D’une quoi ? reprit la grosse voix de l’honnête ingénieur.
— Oui, monsieur, j’ai l’honneur de vous informer que j’en fais trois par année.
— Comment ? trois billots ! fit d’un air surpris M. Nicol, à qui on avait vanté Jérôme comme un rude travailleur.
— Je vous présente mes excuses ; ce sont trois petites fêtes que je célèbre avec cette ponctualité que vous aimez tant : l’une à la Noël, l’autre aux Rois, la troisième vers la première quinzaine d’août. Je ne suis point exigeant, quant à la date.
— Je ne défends pas que l’on prenne un coup, deux, trois même, reprit M. Nicol ; cela n’empêche pas le travail. Un homme sait ce qu’il peut porter.
— Certainement, monsieur, je me range respectueusement à votre avis, avec une