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VII


Un matin, mademoiselle Dax, couchée de tout son long aux pieds de madame Terrien, interrogea :

— Monsieur Fougères, vous qui habitez Constantinople, dites-moi : est-ce que c’est très beau ?

Glacée de timidité devant son père, sa mère ou son fiancé, mademoiselle Dax osait très bien questionner ses amis du chalet des Chats.

— Constantinople ? non, pas très beau… pas beau du tout… pire.

Bertrand Fougères, accoudé à une branche de mélèze, regardait fixement la fumée bleue de sa cigarette, où peut-être il revoyait soudain les cinq cents mosquées de Stamboul, aux minarets dressés comme des lances. Alice répéta sans avoir compris :

— Pire ?

Fougères, d’un coup de l’index, secoua un peu de cendre, puis baissa son regard vers la jeune fille étendue :

— Pire. Plus beau que très beau. D’une beauté grave et rude à laquelle vous ne comprendriez absolument rien.

Très souvent M. Dax et madame Dax avaient jeté des phrases analogues à la tête de leur fille. « Tu n’y comprends rien » était même, dans la maison de l’avenue