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visite à la femme de mon ami Terrien. Mais vous en avez profité en grande hâte pour vous lier d’intimité avec tout ce qui fréquentait chez elle de gens louches ! C’est parfait ! Le docteur Barrier, qui se console comme il lui plaît du refus d’Alice, s’est battu avec ce M. Fougères dont vous m’avez tant corné les oreilles… Oui, avec ce M. Fougères, et pour les beaux yeux de cette mademoiselle Carmen de Retz qui vous occupait si fort, et qui n’est qu’une gourgandine. C’est elle qui s’est payé le plaisir romanesque et distingué d’assister au duel de ses deux amants… Allons !… quoi ?…

Mademoiselle Dax, évanouie, venait de tomber à la renverse.


Effarée, madame Dax, une carafe à la main, se précipita. Mais déjà mademoiselle Dax reprenait ses sens et péniblement se relevait.

M. Dax n’avait pas fait un geste. Étonné et défiant, il considérait sa fille et la scrutait d’un regard froid.

— Eh bien ! ça va mieux ? – questionna madame Dax, rassurée tout de suite.

Mademoiselle Dax, sans comprendre, hocha la tête, passa deux fois la main devant son front, et, soudain, éclata en sanglots. Et M. Dax, attentif, entendit les pauvres lèvres qui laissaient échapper leur dangereux secret :

— Pour elle !… pour elle !… c’était pour elle !…

Il devina tout d’un coup. Et un éclair flamboya dans ses yeux durs :

— Ah ! – dit-il. – Je comprends…