Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
la morte fiancée.

la comtesse. Son mari ne trouva pas assez d’expression pour peindre son étonnement.

« Où est Marino ? » s’écria Libussa.

« Tu nous le demandes ? » répartit sa mère ; « ne t’avons nous pas vue sortir avec lui par cette petite porte ? »

« Cela ne se peut pas ; vous êtes dans l’erreur. »

« Mais, non ; non, ma chère enfant ! Il n’y a qu’un instant, tu as dansé avec un emportement singulier ; ensuite vous êtes sortis tous deux. »

« Moi, ma mère ? »

« Oui, ma chère Libussa ; comment as-tu pu oublier tout cela ? »