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la morte fiancée.

même adopté le sentiment de Clara, qui pensoit que l’inconnue étoit une personne dont l’amour avoit égaré la raison. Quant au cri effrayant répété deux fois, on crut pouvoir l’attribuer à des gens qui se divertissoient, et on décida que le défaut d’attention des domestiques étoit seul cause que l’inconnue eût disparu sans que l’on s’en fût aperçu ; enfin, on supposa que la disparition subite de l’anneau, que l’on n’avoit pas encore retrouvé, étoit due à la malice de quelque domestique qui l’avoit escamoté.

« En un mot, on écarta tout ce qui pouvoit affoiblir ces explications, et l’on n’éprouva qu’un seul embarras. Le vieux prêtre, qui devoit donner la bénédiction, venoit de rendre le dernier soupir ;