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la morte fiancée.

mouvemens de terreur, ce que je reconnus à un soupir étouffé ; mais il se fit violence : je remarquai cependant que ses regards n’osèrent se porter sur aucun autre cercueil que sur celui de sa fille ; il l’ouvrit lui-même.

« Ne l’ai-je pas dit ? » m’écriai-je, en voyant que les traits du cadavre avoient encore une parfaite ressemblance avec ceux de Libussa. Je fus obligé d’empêcher le comte, saisi d’étonnement, d’imprimer un baiser sur le front de ce corps inanimé.

« Ne troublez pas la paix de celle qui repose, » ajoutai-je ; et j’employai tous mes efforts pour retirer au plutôt le comte de ce triste séjour de la mort.

A notre retour au château, nous trou-