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la chambre noire.

quoique j’eusse passablement dormi, je me promis bien de ne jamais remettre le pied dans cette funeste chambre.

Je me dépêchai de m’habiller, et je courus à l’appartement de Mad. Rebmann, où la famille s’étoit réunie pour déjeûner.

Je voulois avoir une solution ; je voulois savoir si les habitans du château avoient quelques notions exactes sur les deux amans des temps anciens qui venoient troubler le repos des vivans. Je racontai l’histoire de Blendau et la mienne. On éclata de rire.

La jeune et maligne Charlotte avoit inventé cette espiéglerie. Il est vrai que ce n’avoit été qu’en l’honneur du pauvre Blendau. On ne m’avoit impliqué dans