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la chambre noire.

fleuve débordé, et le bruit monotone et continuel causé par le mouvement du balancier de l’horloge de la tour voisine, me causèrent un certain trouble.

Ayant pris la lumière et un pistolet, je visitai la chambre ; je cherchai à découvrir s’il n’existoit pas de portes secrètes, de trapes dans le lambris ; la table au-dessous du miroir étoit entourée d’une tenture, je la soulevai ; je tâtai partout pour voir s’il n’y avoit pas un ressort caché, une serrure, un mécanisme quelconque ; je ne trouvai rien de suspect : je fermai soigneusement les fenêtres et les portes ; je commençai par mettre les verroux à la petite porte par laquelle j’étois entré, ensuite j’allai à la grande porte vitrée. Malheureusement je regardai à travers les carreaux, le long passage qui mène à la