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la chambre noire.

je pris de bonne heure congé de la famille. »

« Tout le château avoit une apparence assez lugubre, et ma chambre n’en étoit pas la pièce la plus gaie ; une peinture noire en couvroit les portes antiques et massives, ainsi que le plafond en bois, et le lambris qui régnoit à hauteur d’appui ; en un mot, je n’y trouvai rien qui me plût, à l’exception du lit couvert en blanc, placé le long du mur, et entouré d’un épais rideau de soie verte. »

« Je rédigeai pour le docteur Wendeborn un rapport détaillé sur l’état de la malade, et je bâillai à chaque phrase. On frappa à ma porte. J’éprouvai un petit mouvement de crainte ; mais je me remis bientôt, et je criai aussi fort qu’il