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la chambre noire.

« Excusez-moi, » continua-t-il, en secouant sa chaise ; « ne vous fâchez pas ; mais vous prenez toujours les choses par leur mauvais côté. Je voulois vous dire, mon cher ami, que vous autres régens de collége, vous n’avez pas eu occasion, comme nous autres médecins, de bien connoître la nature et toute sa puissance. Croyez-m’en ; nous ne savons guères plus ce que peut ou ne peut pas la nature, ni comment elle effectue une chose que..... que..... »

« Que l’on ne comprend comment vous guérissez un rhume. »

« Pourquoi, donc croire que nous le pouvons ? » répliqua-t-il vivement. Pourquoi nous envoyer chercher à plusieurs lieues de distance, nous consulter,