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la chambre noire.

avec le médecin sur cette chambre grise, et j’espérai qu’avec ce nouvel allié en main, je renverserois de fond en comble le docteur et sa croyance aux revenans.

« Depuis long-temps, » mécriai-je, « le Sincère excite ma surprise. Le rédacteur est un homme sensé ; il peut, d’ailleurs, demeurant à Berlin, obtenir les lumières à leur source. Comment donc recueille-t-il des choses de ce genre, et fait-il de sa feuille une propagande de l’obscurantisme ? Je suis curieux de voir comment il se justifiera ».

« Comment ?..... Par le silence, seule réponse que méritent de tels adversaires ; » en disant ces mots, le médecin s’enfonça dans son fauteuil et aspira si fortement l’air, que sa pipe et sa bouche représentoient deux volcans fumans.

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