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le revenant.

ne suffit pas pour expliquer la connexion de deux choses aussi disparates. »

« Elle est cependant facile à concevoir. Supposons d’abord, ce qui n’est pas invraisemblable, que votre mari cédant au désir irrésistible de vivre dans une autre partie du monde, ne se soit, dans les premiers temps, occupé d’aucun autre objet ; admettons même qu’il ne se soit repenti que lorsqu’il a eu satisfait ses vœux ; mais ce repentir devoit tourmenter un homme bon et sensible. Il considère donc qu’il a des torts graves envers vous, et qu’il est difficile de calculer les suites que le bruit de sa mort peut produire sur vous, à cause du peu d’harmonie qui régnoit auparavant entre vous deux. Au milieu de ces réflexions, votre image se réveille dans son cœur, le