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le revenant.

à-fait sans charmes ; elle pouvoit se débarrasser d’une foule de ménagemens qu’elle étoit obligée de garder devant son mari ; elle se trouvoit uniquement soumise aux lois de la bienséance, et ne songeoit pas, sans un chagrin intérieur, au changement que sa position alloit bientôt subir, lorsque Gustave, dans une lettre, lui apprit que son retour étoit différé de trois semaines.

Quoique cette nouvelle fût loin de la contrarier, elle se sentit piquée de ce que Gustave ne prenoit pas même la peine de lui alléguer le motif qui le portoit à prolonger son absence.

Huit jours après, elle reçut une lettre du frère de son mari ; il lui apprenoit que du pays éloigné qu’il habitoit, et où

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