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l’heure fatale.

qu’en allant à l’autel, tu ne trouveras que la mort. Voilà pourquoi je t’engage à ne pas te marier ; j’ajoute cependant : si cela est conforme à ton inclination ; car je ne sais pas si ce prétexte mettra tes jours en sûreté.

« C’est, ma chère fille, pour t’épargner des angoisses prématurées, que je n’ai pas voulu te révéler tout ceci avant l’instant du péril. Réfléchis donc à ce que tu dois faire.

« Mon ombre, lorsque tu liras ces lignes, planera autour de toi et te bénira, quelque parti que tu prennes.

« Florentine replia le papier en silence ; et, après une pause qui déplut beaucoup à ses deux amies, elle ajouta :