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l’heure fatale.

« Mon mariage étoit presque assuré ; je n’hésitai pas à ouvrir l’écrit mystérieux. Le voici ; je vais vous le lire :

« Séraphine t’a sûrement déjà dit que lorsqu’elle voulut questionner le fantôme sur ton sort, soudain il avoit disparu. L’être incompréhensible vu par ta sœur avoit fait mention de toi, et son arrêt désolant que, trois jours avant celui qui seroit fixé pour ton mariage, tu mourrois à cette même neuvième heure, qui nous est si fatale, avoit engagé ta sœur, un peu remise de son premier trouble, à lui demander si ta vie ne pouvoit pas être à l’abri de cette atteinte funeste, dans le cas où tu ne te marierois pas.

« Séraphine n’a malheureusement pas reçu de réponse. Mais je suis persuadé