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l’heure fatale.

que j’aimois, sa tranquillité produisit un effet salutaire sur mon esprit.

« A minuit, nous partîmes. Mon père sut si bien prendre son parti sur son changement d’état, qu’il arriva à sa terre calme et serein.

« Il trouva beaucoup de choses à arranger, à améliorer ; aussi son goût pour la vie active ne tarda pas à se créer un cercle d’occupations qui lui plaisoient.

« Il en fut pourtant tiré, peu de temps après, par une indisposition que les médecins regardèrent comme très-sérieuse. Mon père se conforma à ce qu’ils lui prescrivirent. Il cessa toute occupation ; mais il n’espéroit pas qu’il en résultât pour lui aucun bien. Séraphine, me