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l’heure fatale.

dinaires. Personne ne songeoit au souper, que je croyois à moitié achevé. Les gens de la maison couroient en désordre, et se hâtoient d’emballer des habits et des meubles.

« Qu’est-ce qui va partir ? demandai-je.

« Eh quoi ! mademoiselle, s’écria l’intendant, ne savez-vous donc rien ? Mais son excellence, vous, nous tous.

« Pourquoi donc ?

« Cette nuit même, nous partons pour la terre de son excellence.

« Pourquoi cela ?

« On levoit les épaules ; je courus au