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l’heure fatale.

« Pourquoi trembler en voyant ton être propre s’avancer vers toi, pour te donner la connoissance de ta mort prochaine, et pour te révéler la destinée de ta maison ?

« Le fantôme m’instruisit de ce qui doit arriver ; mais lorsqu’après avoir profondément médité sur ses paroles prophétiques, je lui adressai une question relative à toi, la chambre est redevenue obscure, et tout le surnaturel a disparu. Voilà, ma chère, tout ce que je puis te dire.

« Ta mort prochaine, m’écriai-je ! Cette pensée avoit dans ce moment écarté toutes les autres.

« Elle me fit, en souriant, un signe d’affirmation ; et me donna à entendre