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l’heure fatale.

« A présent, ma chère Florentine, pardonne-moi, si pour la première fois de ma vie je te cèle quelque chose, et si, pour la promesse que j’ai exigée de toi, je ne me suis pas contentée de ta seule parole. Notre père, à qui j’ai tout confié, m’a imposé ces deux obligations, et ses dernières paroles y avoient quelques rapports. »

« Je la priai de venir au fait.

« Je ne puis te décrire de quel poids j’ai senti mon ame oppressée, lorsque je suis allée chercher mes vêtemens. Dès que j’eus fermé la porte de l’appartement où tu étois restée avec notre père, il me sembla que je venois de me séparer de la vie, qui faisoit mon bonheur, et que j’avois beaucoup de nuits affreuses à es-