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l’heure fatale.

« Je courus au cabinet, la porte en étoit fermée. Elle s’ouvrit à l’instant. Mon père et Séraphine en sortirent. Elle versoit des larmes. Je remarquai que mon père avoit un air chagrin et interdit, que je n’avois jamais aperçu sur son visage éprouvé par les orages de sa vie publique.

« A un signe de tête plein de bonté qu’il nous fit, Séraphine me suivit dans un autre appartement ; mais elle promit auparavant à mon père de se souvenir de la promesse qu’il avoit exigée, et que je ne connoissois pas encore.

« Séraphine me parut si tourmentée par les combats qui se livroient dans son intérieur, que plusieurs fois j’essayai, mais en vain, de lui manifester mon desir