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l’heure fatale.

« J’ai été saisie d’une indisposition subite, nous dit-elle enfin à voix basse ; mais à présent, je me trouve mieux. »

« Elle demanda à mon père s’il desiroit encore qu’elle allât en société. Il jugea, qu’après un accident de ce genre, une sortie pourroit être dangereuse ; mais il ne me dispensa pas de la visite, quoique je cherchasse à lui faire entendre que mes soins pourroient être très-nécessaires à Séraphine. Je la quittai le cœur navré.

« J’avois recommandé que la voiture me vînt chercher de très-bonne heure : l’inquiétude extrême dont j’étois dévorée ne me permit pas d’attendre qu’elle arrivât, et je retournai à pied à la maison. Le domestique qui m’accompagnoit