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l’heure fatale.

seul, et cherchant avec inquiétude, à ce qu’il me sembloit, celle qui, un instant auparavant, y étoit avec lui.

« Je m’efforçai de cacher cet évènement à ma sœur ; mais du ton le plus affectueux, elle m’accabla de questions pour connoître la cause du trouble qui m’agitoit. Je les éludai le mieux qu’il me fut possible, et je lui demandai depuis combien de temps elle se trouvoit dans le cabinet. Elle me répondit, en souriant, que je devois bien le savoir ; qu’elle n’y étoit venue que depuis mon arrivée, et que, si elle ne se trompoit pas, elle s’étoit auparavant promenée dans le jardin avec notre père.

« Cette conscience imparfaite de la position où elle s’étoit trouvée l’instant pré-

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