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l’heure fatale.

et dont le visage pâle de Séraphine empruntoit presque toute sa sublimité.

« Elle reçut des propositions de mariage extrêmement avantageuses, mais aucune ne fut acceptée. Vous savez qu’elle n’aimoit que la solitude, et qu’elle n’en sortoit que pour être avec moi. Elle ne put jamais trouver de goût à la parure ; elle évitoit même les occasions qui exigeoient une mise plus riche qu’à l’ordinaire.

« Quiconque aussi ne connoissoit pas la singularité de son caractère, auroit pu la taxer d’affectation.

« Mais une particularité extraordinaire que le hasard me fit découvrir en elle, lorsqu’elle venoit d’atteindre sa quinzième année, me causa une impression

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